« Je ne sais pas,
ce matin, si j'ai peur pour l'enfant ou peur de l'enfant. »
Le sujet me paraissait pépère, grand pépère ; tendresse
et humour garantis.
Point du tout : le grand père dessinateur est tellement
tourné vers lui-même, le garçonnet de quatre ans tellement imbu de lui-même que
pris à contre-pied, j’ai été troublé par les personnages.
« Moi je sais, moi je fais. »
Et pourtant c’est l’intérêt de ces 227 pages de nous faire
comprendre le cheminement d’une complicité fragile entre générations éloignées
où le jeu permet la distance, l’intelligence.
« On dirait qu’on jouerait »
Papi
Daniele n’est pas Tatie Danielle, même s’il est jugé « méchant », trop
seul, avec des éclairs de créativité dans son monde davantage peuplé de fantômes
que de vivants qu’il ne sait plus voir.
Arrivé épuisé physiquement chez sa
fille à Naples qui occupe l’appartement de son enfance, il repartira après un
duel à huis clos, vidé de toutes ses illusions.
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