mardi 22 septembre 2020

L’amour du maillot. Hélène Georges Frédéric Rasera.

La collection «  Sociorama » aborde souvent des sujets intéressants 
mais laisse parfois un sentiment de déception que ne viennent pas apaiser des dessins sommaires.
Le suivi d’un jeune joueur professionnel dans le club de Tourval en national 2 n’apprend pas grand-chose à ceux qui savent ce qu’est « Le Mercato » et qui se régalent à composer leur équipe de rêve. 
Nous sommes loin de Barcelone mais les contraintes et les espoirs sont forts.
Les entrainements succèdent aux parties de jeux vidéos et les relations sont ambiguës quand il faut concilier l’esprit d’équipe et gagner sa place pour le match de fin de semaine. 
Les rapports sociaux sont superficiels et convenus les propos d’entraineur :  
«  on donne tout, je veux voir des guerriers ».
Ce parcours de tout jeune adulte qui a quitté sa famille depuis le centre de formation est fléché jusqu’à ce que se rompent les « croisés » comme cela arrive à un de ses coéquipiers.
« L’amour du maillot » sonne creux. Que restera-t-il de la passion initiale du jeune guyanais pour un jeu disparaissant sous les enjeux des contrats, les humeurs des dirigeants ?
Les carrières sont courtes et exacerbé le déterminisme de la chance, multiples les embuches, criant l’ennui.
Si loin de l’épopée de l’équipe de Clamecy imaginée par Raymond Poïvet et Jean Ollivier en 1949 dans le journal Vaillant, préfigurant le destin de l’AJ Auxerre, où le héros en « Rouge et Or », Jean-Pierre Gary, premier du genre, reste pour moi, le meilleur. C'était de la fiction.

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire