Avec ce film, l’art de préparer le thé révèle les secrets
d’une sagesse permettant d’enrichir une condition humaine exigeante et
bienveillante.
Le moindre geste doit être élégant. A force d’être
réfléchi il permet à l’âme d’être attentive au monde, aux saisons, à la pluie,
aux saveurs, au silence, aux autres.
« Chaque jour est un bon jour ».
Un bol pour
l’année du chien ne servira que tous les 12 ans.
La maîtresse du thé est l’actrice des « Délices de
Tokyo »
Tant de simplicité permet d’accéder à la complexité en
prenant la mesure du temps.
Délicatesse, méditation, attention, poésie, beauté, bonté,
respect, sérénité, répétition.
Le titre dit bien : « qu’on dirait éternel »,
on voit le jardin par les portes coulissantes à franchir en faisant attention.
La nature dicte le récit et les femmes mettent de la grâce dans chaque
mouvement. « Oui ».
On en oublie les clameurs du présent et cette œuvre conçue
avec l’amour du travail bien fait, en accord avec son sujet, se déguste comme les
gâteaux originaux qui se prennent avant la boisson attentivement préparée,
accordée aux circonstances.
Les traditions les plus codées permettent à une jeune fille
de ce siècle, de surmonter les obstacles en évitant de tomber dans une zénitude
niaise, pour devenir maître de sa vie.
Là, tu viens de me donner très envie de voir le film, là.
RépondreSupprimerSurtout avec l'intrication avec le présent.
Je vais me hasarder à dire que c'est un grand film, sans l'avoir vu...
Merci.