lundi 27 janvier 2020

Play. Anthony Marciano.

Puisque le mot « générationnel » est prononcé dans chaque critique de ce film, celui d’une génération antérieure à qui on dit « Ok boomer » version : « je vous ai (trop) entendu…mais j’en ai rien à battre », ne peut dans son avis que se retrouver enfermé dans son âge.
Pourtant j’ai gardé une âme crédule qui me fait oublier les acteurs  Alain Chabat, Noémie Lvovsky, Max Boublil, pour croire que l’un fut un père insuffisant, elle une mère protectrice d’un adulescent éternellement caché derrière une caméra intrusive et omniprésente.
Toujours donneur de leçons, aggravant mon cas d’années accumulés après une carrière d’instit, je trouve cette génération, là montrée, bien superficielle, cruelle, bonne en blagues, mais nulle en politique et en sentiments.
Oui la coupe du monde 98, nous en fûmes aussi, mais un rapport aux enfants aussi désinvolte ce n’est pas possible ! La scène d’anniversaire de la petite avec les papas bourrés est insupportable comme la séquence de la barque du premier baiser qui se résout enfin plus tard.
J’étais curieux d’un autre regard, j’ai trouvé le film bien troussé : il fait réagir et sourire.
Mais je suis plus ému par les films chinois, que par ces ironiques répliques et ces personnages pathétiques.
 http://blog-de-guy.blogspot.com/2020/01/sejour-dans-les-monts-fuchun-gu-xiaogang.html 
"Play" c'est "cool" mais une fois le temps écoulé on ne sait même plus s'il vous a plu.

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