Le « rauqueur » qui alterne chagrin et espoir, a
toujours belle voix et musiques qui conviennent à mes acouphènes.
Dans cette livraison avec « Je crois »
(donc je doute) :
« … on a les
pieds sur terre
Et les cheveux au
vent. »
Désirant ardemment « Vivre avec toi »,
il est très
attaché dans « Si tu pouvais »
(voir ses yeux):
« Je n’ai que
faire de ce monde
Si je suis où tu n’es
pas »
C’est que depuis Gaston Couté, tout est « Dans vos yeux » :
« J’ai vu l’aveu
de votre âme
En caractère de
flamme »
Et puis de toutes façons, ce sont partout « Les mêmes »:
« A quoi bon
voyager
Vivre dans sa valise
A quoi bon s’envoler
Pour une terre
promise »
La critique sociale est radicale quand « Le maillon » pète et que :
« Ça tempête
Dans ma tête »
Toujours du côté de « Celles » (à ma mère, ma sœur, ma
femme et mes filles), il célèbre particulièrement sa maman lors de ses « Insomnies ».
Dans l’air du temps, il prend tellement de précautions « Je ne vous dirai pas » :
« … je n’oserai
pas dire un mot faire un geste
Qui montrent le
soupçon d’un quelconque désir »
A l’heure des bilans dans « Totem »,
il exalte sobrement l’amitié dans « Pas les mots »:
il exalte sobrement l’amitié dans « Pas les mots »:
« La vie passe si
vite qu’on en oublie parfois
Qu’à preuve du
contraire elle n’arrive qu’une fois ».
L’amitié encore conjure la disparition de son régifrère :
« Qu’est ce qui t’a pris ? »
où la poésie insiste à partir d’Hugo « Dès l’aube »:
où la poésie insiste à partir d’Hugo « Dès l’aube »:
« Ses mots
cogneront au marbre du silence
Elle posera les fleurs
au pied de ce poteau »
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