mardi 19 novembre 2019

La fille de Vercingétorix. Ferri Conrad.

Dès qu’un nouvel Astérix est à l’étal, je l’achète : il fera pour toute la famille.
La marque de ce 38 ° album est l’émergence d’une nouvelle génération : Blinix le fils du poissonnier, Selfix celui du forgeron en stage d’observation et Adrénaline la fille de celui dont il ne faut prononcer le nom qu’à voix basse ( Vercingétorix) .
Les pères rivaux tiennent leur sempiternel rôle et tous les gags récurrents sont au rendez-vous :  bien qu’ils coulent, les pirates tiennent une plus grande place que d’habitude dans les 48 pages, les romains se défilent comme d'habitude, Obélix est toujours aussi susceptible, Agecanonix se révèle  tout à fait utile et évite de tomber dans le jeunisme.
De nouveaux personnages apparaissent : Adictosérix un traitre, il y en a même dans ces tribus irréprochables, et Ipocalorix un arverne du FARC (Front Arverne de Rechistance Checrète). L’adolescente envers qui tout le monde est indulgent, ne désire pas poursuivre l’œuvre guerrière de son géniteur, elle part en direction de l’ile de Thulé, île de toutes les utopies avec Letitbix. 
Qui ne verrait pas Greta Thunberg dans les parages ? Il y a bien Aznavour parmi une troupe avinée : «  Il était gai comme un Phénicien » « Phénicie aussi » mais «  Silence vous autres ! Ce n’est pas un navire picrate ici !!! »
Au cours du banquet final je n’avais vu aucun barde empêché, mais si il est là : les enfants s’amusent à le ficeler et il rit.
«  Mais au fond che qui compte ch’est le bonheur de nos enfants »

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