Ce petit livre paru en 1932, pionnier parait-il dans l’auto fiction, a pu me permettre de me reposer un moment des exclamations de la période.
Une fois encore je ne trouve pas juste le titre, car à
travers le recueil de tant de témoignages de toutes les variétés libertines,
n’effleure aucun jugement. L’intitulé « Ces plaisirs… », choisi au
départ, exprimait mieux la délicatesse et le léger mystère contenus dans ces
pages magnifiquement écrites.
« Puis il retomba
à sa stricte signification humaine, ouvrit la porte et se mêla aisément à la
nuit extérieure, où la mer était déjà un peu plus pâle que le ciel. »
Tout est discret comme dans la scène initiale se déroulant
dans une fumerie d’opium dont elle ne goûte pas, et alors que finement elle
converse avec hommes et femmes autour de l’amour, l’écriture chantournée exprime aussi bien la
pudeur qu’une liberté élégante.
« La jalousie,
les bas espionnages, les inquisitions réservées aux heures de nuit et de
nudité, les férocités rituelles, n’ai-je pas trop tôt dit adieu à tous ces
toniques quotidiens ? On n’a pas le temps de s’ennuyer avec la jalousie, a-t-on
seulement celui de vieillir ? »
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