lundi 20 mai 2019

Douleur et gloire. Pedro Almodóvar.

Dire que depuis 10 ans, je n’avais pas vu de film d’Almodovar
Rétrécissement de la mémoire mis à part, cette année j’ai eu envie de revenir en ses territoires colorés : comme Sophia Loren, Pénélope Cruz ne change pas et par l’entremise d’Antonio Banderas, nous pouvons remettre avec plaisir la cape de Zorro de l’enfance.
Parce qu’on va au cinéma aussi pour se prendre pour un autre, je peux partager les interrogations du madrilène de ma génération quant à l’écriture, la transmission, le corps qui grince, se réconcilier, vieillir.
Nous voilà réveillés avec un bon shot de téquila à défaut de revenir à l’enfance par héroïne interposée.
Peut être qu’un grand auteur est celui qui caractérise une époque tout en nous concernant intimement, alors Almodovar en est un, haut en couleurs.

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