lundi 27 mai 2019

Cómprame un revólver. Julio Hernández Cordón.

Impossible d’éviter le mot « violence » dans un film qui pendant une heure et demie pose une question lancinante : est-ce possible à ce point ?
Un père drogué dont une des filles et la femme sont prises en otage, vit avec sa  petite dernière enchaînée pour que les bandes de voyous fous déboulant régulièrement sur le terrain de baseball qu’il entretient ne l’emmènent pas. Les enfants fracassés qui survivent alentour ne pourront que reproduire monstruosités et meurtres dont ils sont témoins. Les eaux du canal qui leur permettent de s’échapper, les mèneront en enfer. Là où l’humanité a perdu son innocence et tout espoir. La familiarité des Mexicains avec les trépassés n’alimente plus seulement une mise en scène folklorique qui ne fait même pas peur.  Alors qui nous sortira de nos effrois, de nos aveuglements face à la mort ? Si les artistes sont les révélateurs de l’époque, les productions de là bas sont dans les couleurs les plus sombres.

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