Détourné, cité, parodié, décliné en produits dérivés ; mugs
et posters, assurent aujourd’hui à l’artiste, des revenus confortables. Banksy a
joué avec lui, comme tant d’amateurs en photographie, une compagnie de ballet
l’a mis en scène.
Jack Hoggan, né en en Ecosse 1951, prendra le nom de sa mère
quand le succès tardif mais fulgurant arrive en 1988. Il avait travaillé à la mine
comme son père et après avoir beaucoup copié les impressionnistes, l’autodidacte
a trouvé une voie originale reconnaissable au premier coup d’œil. "Autoportrait". Il vend à sa
première exposition, sa première toile au bout d’un quart d’heure : « Le
glissé blanc » ( pas retrouvé sur internet) où un chapeau, attribut masculin des années 30,
apparaît dans le miroir. Atmosphère de films noirs et jupes fendues. Souvent à la façon des Hollandais au XVIII°, les
cadres sont noirs et les formats adaptés à la taille d’un appartement.
La composition de l’ « Hôtel du chagrin »
est orthogonale, cinématographique.
Sa femme qui pose dans « Après midi à Edinbourg »
va le quitter, mais elle restera présente dans de nombreuses toiles.
Ses titres comportent parfois des points de
suspension :
le climat est lourd dans « Quelquefois les hommes… »
le climat est lourd dans « Quelquefois les hommes… »
« The purple cat » est le nom d’une boite de nuit que
fréquentait son père.
Souvent des personnages guettent, surveillent « Les
innocents ».
Comme dans la « Chambre d’hôtel » de Hopper où la lectrice au milieu de ses valises pense peut-être à autre chose, les
éclairages travaillés, la banalité, l’attente se retrouvent chez Vettriano, en
plus érotique.
Les références cinématographiques abondent : « Angel »
rappelle l’attirance, et le renoncement
qui hésitent dans « Brève rencontre » de David Lean.
La musique de « Laura » film d’Otto Preminger fut
inspirée à David Raskin en une nuit par une lettre de rupture de son épouse, «
La partie est finie ».
« Les danseurs » aux
couleurs rythmées vivent avec des musiques de fox trot, tournant le dos
aux critiques qui reprocheraient une peinture trop plate, aux concepts trop
accessibles au populaire.
« Un passé imparfait ». En littérature Modiano a le
droit d’évoquer les temps anciens, dans le domaine des arts plastiques cela
semble moins évident, du moins pour les censeurs, ordonnateurs du goût du jour.
Des plages froides de la Grande Bretagne aux lumières de la
Côte d’Azur, les retrouvailles sont plus rares que les départs. « Blue Blue »
Et toujours la solitude : « A
Kind of Loving II »
« The letter »
« Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir, retenir »
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir, retenir »
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