J’ai pourtant aimé ce dernier livre fin, sensible, nuancé,
chaleureux, honnête, plus poétique que politique, du magistral auteur du "Dépaysement" http://blog-de-guy.blogspot.fr/2011/09/le-depaysement-voyages-en-france-jean.html .
Il a su retranscrire la fièvre d’alors et le souffle qui
nous emmena au dessus de nos conditions.
Il mesure le temps qui a passé, depuis ces jours entre Nanterre et le quartier Latin qui ont nourri son travail d’écrivain au-delà de la thématique de 72 pages écrites en 2004, édités pour le cinquantenaire.
Il mesure le temps qui a passé, depuis ces jours entre Nanterre et le quartier Latin qui ont nourri son travail d’écrivain au-delà de la thématique de 72 pages écrites en 2004, édités pour le cinquantenaire.
« Plus l’action
politique devenait astreignante et répétitive, plus la part de poème se
chargeait d’illusion, de nostalgie, elle protestait en face d’une efficacité
d’ailleurs de moins en moins probante, elle protestait contre le fait même
d’être une part, un contre-chant, une évasion. »
Après une nuit d’émeute, le chant des religieuses qui l’ont
caché avec quelques comparses, affirme la beauté des matins.
« Peut être pourrait-on
dire que de mai la mort fut absente » écrit-il alors que la belle
métaphore de l’arbre de mai enraciné dans l’histoire et porteur d’avenir lui
semble mort aujourd’hui.
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