Sombre histoire. Parti pris radical d’un livre sans paroles
où tout tient dans un dessin rigoureux.
L’exercice de lecture est stimulant, le récit fluide nous
conduit à lire vite, ce n’est qu’après être arrivé au bout, que l’on peut
goûter le rythme, la composition élégante, le graphisme tranchant, l’expressionnisme
secouant.
Il s’agit d’un conte mythologique où l’animal rencontre
l’homme et la femme, où sont questionnées les notions de filiation et de
paternité, les racines, les liens, le pouvoir de la peinture. Sur fond de
solitude, le désespoir est plus évident que l’amour.
Seule la couverture est pastel, à l’opposé des histoires de
nounours : beau et ténébreux.
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