Le village du Libournais n’est pas qu’une appellation
prestigieuse, il est remarquable avec ses ruelles en pente (des tertres), reliées
par des escalettes, et des édifices religieux aussi nombreux que ses caves. L’ancien
ermitage a conservé ses remparts.
Sur la carte des vins
qui nous a été proposée pour accompagner une salade sur la place où un arbre de
la liberté a été replanté, la bouteille de Château Lafitte Rothschild était à
4800€ ; sans tomber dans la
provocation d’une bière pression nous avons pris du vin au verre.
Il était trop tard pour visiter l’église monolithe (d’une
seule pierre) creusée dans la falaise entre le IX° et le XIII° siècle, édifice
unique en Europe. Depuis son clocher à 130 m au dessus de la place du marché
nous avons une vue magnifique sur les toits ou aucune antenne ne dépasse ni fil
électrique : nous sommes comme dans
un amphithéâtre, patrimoine mondial.
Au moyen âge déjà le
vin était qualifié d’ « honorifique » et offert aux souverains.
Pendant la guerre de cent ans, la commune fut prise et reprise par la France et
l’Angleterre ; Jean sans terre lui donnera un statut particulier avec ses
jurats qui vêtus de leur robe rouge (bordeaux) en procession en juin et
septembre, jugent de la qualité des productions et ouvrent le ban des vendanges
depuis la tour du roi.
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