Le conférencier devant les amis du musée de Grenoble a
présenté Tony Cragg une des figures majeure de la sculpture contemporaine. « Outspan ».
Né en 1949 à Liverpool, après une formation scientifique et
des études artistiques, il enseigne à Metz puis devient recteur de la Kunstakademie à Düsseldorf . « Endless Form » Intervenant au Collège de France, il a exposé au
Louvre.A la manière de Picasso, « Mandoline
et clarinette » en bois de caisse, il
récupère à ses débuts des objets en plastique pour évoquer une « Emeute »
ainsi que « La grande Bretagne vue du Nord ».
où le point de vue questionne à la manière de cette « Planisphère
chinoise ».
Ses installations s’inspirent du Minimalisme, de l’Arte Povera : un minimum d’intervention, un minimum de narration, des matériaux de hasard. « Tête de hache ».
Ses installations s’inspirent du Minimalisme, de l’Arte Povera : un minimum d’intervention, un minimum de narration, des matériaux de hasard. « Tête de hache ».
« Saint Georges et le dragon » :
le saint patron de l’Angleterre est en train d’être digéré par le monstre visqueux.Il joue avec les tailles de tampons
administratifs : « Subcommittee »
( Sous commissions).« Spyrogyra », hommage
à Duchamp,
repose la question du regard en art,
depuis qu'un objet du
quotidien est placé sur un socle.« The Stack » accumule,
« Cumulus » empile. Il évolue vers des
matériaux plus traditionnels comme le bois ou le bronze.
« Early
forms » retrouve l'invertébré primitif.
« Manipulations »
appelle Paul
Claudel :
« L’ordre
est le plaisir de la raison, mais le désordre est le délice de l’imagination. »
« Pan (Dice) ». Le dieu de la nature joue aux dés avec un fœtus soumis au hasard génétique.Il recherche dans les chaines du vivant : « Chromosomes ».Après des voyages sous microscopes, un étrange passeur se propose « Ferry man ».Des colonnes torsadées à lectures multiples selon le déroulé de la forme
« Pan (Dice) ». Le dieu de la nature joue aux dés avec un fœtus soumis au hasard génétique.Il recherche dans les chaines du vivant : « Chromosomes ».Après des voyages sous microscopes, un étrange passeur se propose « Ferry man ».Des colonnes torsadées à lectures multiples selon le déroulé de la forme
se mettent en mouvement « Column ».« Wild
relatives » nous
sollicite pour voir les vides. Il
convient de faire le tour,
de « monter sur la colline » comme avec Marcus Raetz « Skulpturengruppe ». Celui-ci avait rendu hommage à Beuys :
« Métamorphose
II, Beuys/Hase » posant lors d’une performance le
visage enduit de miel et de feuilles d’or
. « Pair » de Cragg joue avec les déséquilibres, « Ligne
de pensée » est mouvante.
Les statues sortent du statiqueainsi que le fit en 1913 Umberto Boccioni « L’homme qui marche ».Bertelli un de ses compatriotes avait produit « Profil
Continu » : Le Duce à 360°
fut décliné en pièces pour échiquier. Cragg s’en rappelle dans « Mauvais
garçon »« Bent of mind » « silhouette
des visages déformés ».A l’orée de sa maison à Wuppertal (Allemagne), il a installé
un jardin de sculptures où strates et volutes, formes abstraites et organiques glissent
de la culture dans une nature insurpassable.
« Ainsi les
débris de la civilisation se déposent en couches successives
créant le terrain
fertile sur lequel germera le futur ».