Nous passons devant le musée de l’académie fermé à 14h le
lundi, franchissons le canal Grande vers le quartier San Marco, hésitons dans
le dédale des rues étroites et sombres qui débouchent sur des places
ensoleillées mais trouvons enfin le palais Grassi.
Pas besoin de faire la queue
grâce aux billets payés à la Punta della Dogana.Le palais est magnifique avec des plafonds à caissons variés d’une grande finesse.
Par contre à part une statue de 18 m occupant tout l’atrium nous retrouvons, dans des tailles ou des matières différentes, les statues de Hirst de ce matin.
A la sortie du palais, une affiche sur la chiesa San Samuele
attire notre attention :
Evan Penny, « ask your body », pourquoi pas ?
Evan Penny, « ask your body », pourquoi pas ?
Le bâtiment lui-même est une découverte plaisante, on y
pénètre par le narthex illuminé par le soleil avec comme seul élément de
décoration un miroir, il nous renvoie notre propre image.
Le procédé pourrait paraître assez banal mais la force de ce
qui nous attend justifie ce dispositif, comme on dit, modeste et évident. L’église elle-même est petite, adorable avec une tribune en
bois sobre et sans orgue et un choeur joliment décoré.
Il y a là: deux têtes, un buste d’homme étiré en hauteur, l’autre en longueur encastré
dans une étroite niche comme « Le
Corps du Christ mort dans la tombe » d'Holbein , un torse de marbre parsemé de poils, un bras et une
jambe entrelacés, arrachés à un corps absent.
De ces figures humaines réalisées
avec minutie se dégage une émotion certaine, accordée à l’histoire de la
peinture, tout en nous surprenant par la nouveauté de l’expression. Des sculptures hyper réalistes réparties dans la nef en toute cohérence avec les œuvres présentes en de tels lieux, nous rappellent l’australien Ron Mueck que nous avions apprécié à Paris http://blog-de-guy.blogspot.fr/2013/05/ron-mueck-fondation-cartier.html
Pas besoin de nuages de mots comme autour d’un Hirst lisse
et plat, pourtant tellement médiatisé.
Le gardien nous aborde en français pour nous fournir quelques infos ou des moyens Internet d’en obtenir https://ethnolab74.wordpress.com/2017/07/09/biennale-de-venise-2017-part-3 et nous explique que cette exposition rend possible l‘ouverture de l’église fermée le reste du temps et nous convenons que c’est bien dommage.
Le gardien nous aborde en français pour nous fournir quelques infos ou des moyens Internet d’en obtenir https://ethnolab74.wordpress.com/2017/07/09/biennale-de-venise-2017-part-3 et nous explique que cette exposition rend possible l‘ouverture de l’église fermée le reste du temps et nous convenons que c’est bien dommage.
Il nous reste du temps et comme nous sommes dans le quartier
nous optons d’un commun accord pour la visite de La Fenice. Après l’avoir contournée sous toutes ses coutures nous
trouvons l’entrée décevante, assez banale. L’entrée opposée mais accessible
seulement par un petit canal paraissait plus romantique.
Les 10 € l’entrée par personne comprennent le prêt d’un audio guide en français +3 € pour le droit de photographier.
Nous pouvons pénétrer dans la salle fastueuse que j’imaginais plus rouge à l’image des fauteuils d’orchestre.
Les balcons et les loges arborent plutôt une teinte bleu-vert rehaussée de peintures figuratives et d’or.
Mais la loge impériale datant de Napoléon répond à mes attentes, toute cramoisie et décorée de grands miroirs et chandeliers dorés.
Le plafond plat donne l’illusion d’une coupole. Suite à deux incendies, le théâtre sera reconstruit à chaque fois, d’où le nom de Phénix,
la deuxième fois en 1996, cela permit d’effectuer des aménagements en rapport avec la sécurité, le confort (chauffage et clim) et les progrès techniques (fosse mobile, plancher à la place de la moquette rouge, plus adapté à l’acoustique).
Un hommage à la Callas décore le dernier étage dans le couloir contournant les loges fermées à clef. Nous redescendons vers l’accueil rendre les audio guides, admiratifs des lourds lustres qui tintinnabulent sous les pas des gens au dessus.
Les 10 € l’entrée par personne comprennent le prêt d’un audio guide en français +3 € pour le droit de photographier.
Nous pouvons pénétrer dans la salle fastueuse que j’imaginais plus rouge à l’image des fauteuils d’orchestre.
Les balcons et les loges arborent plutôt une teinte bleu-vert rehaussée de peintures figuratives et d’or.
Mais la loge impériale datant de Napoléon répond à mes attentes, toute cramoisie et décorée de grands miroirs et chandeliers dorés.
Le plafond plat donne l’illusion d’une coupole. Suite à deux incendies, le théâtre sera reconstruit à chaque fois, d’où le nom de Phénix,
la deuxième fois en 1996, cela permit d’effectuer des aménagements en rapport avec la sécurité, le confort (chauffage et clim) et les progrès techniques (fosse mobile, plancher à la place de la moquette rouge, plus adapté à l’acoustique).
Un hommage à la Callas décore le dernier étage dans le couloir contournant les loges fermées à clef. Nous redescendons vers l’accueil rendre les audio guides, admiratifs des lourds lustres qui tintinnabulent sous les pas des gens au dessus.
C’est l’heure idéale pour rechercher un marchand de gelati.
Nous les dégustons avec gourmandise, assis sur
les marches d’une petite cour déserte à deux pas de la foule, face à un puits
aux motifs originaux.
Puis nous rentrons en flânant à la maison.
Avec l’épuisement de la batterie de l’appareil photo, le pas se fait plus rapide.
Nous passons par le pont du Rialto, le marché aux poissons est vide à cette heure et suivons les panneaux indiquant la gare pour trouver notre chemin.
Fatigués nous ressortons vers 20 h pour manger un bout dans le quartier juif :
rizotto aux champignons et penne à la tomate.
Puis nous rentrons en flânant à la maison.
Avec l’épuisement de la batterie de l’appareil photo, le pas se fait plus rapide.
Nous passons par le pont du Rialto, le marché aux poissons est vide à cette heure et suivons les panneaux indiquant la gare pour trouver notre chemin.
Fatigués nous ressortons vers 20 h pour manger un bout dans le quartier juif :
rizotto aux champignons et penne à la tomate.