lundi 16 juin 2025

Indomptables. Thomas Ngijol.

Si ce film policier ne se déroulait pas au Cameroun si rarement filmé, l’intérêt serait maigre.
Un commissaire, père autoritaire et pontifiant, pathétique, en arrive enfin à se faire clouer le bec face à sa femme et à ses enfants qui ne cessent de lui échapper, comme lui s’en détache.
La recherche des coupables d’un assassinat d’un collègue n’est qu’un prétexte à une débauche de coups de pieds dans les portes, suivis de tortures, que le critique du « Monde » se permet de qualifier d’ « humanisme de combat » quand le moindre croche-pied par ici fait scandale !
A la misère indomptable des hôpitaux, de la police, au bout de rues défoncées, s’ajoute la corruption qui ruine les rapports humains. Les relations sociales, familiales sont tellement catastrophiques, que les discours moralisateurs n’en paraissent que plus obscènes.

1 commentaire:

  1. Ce que je vais dire est probablement hors sujet, mais je ne peux pas vraiment comprendre pourquoi "nous" avons balancé un modèle social pour le rapport entre les sexes fait de respect mutuel, d'entraide pour avoir les étoiles dans les yeux en regardant du côté de l'Afrique... Cela m'échappe, la manière dont nous avons fini par nous haïr, nous dévaloriser pour ce que nous... ETIONS, (alors qu'ailleurs, on a pu, on peut encore, souhaiter imiter CE QUE NOUS ETIONS). Tirer la chasse sur notre modèle du rapport entre les sexes, notre modèle familial pour devenir... de bons Africains (une grosse généralisation mea culpa ; je sais que les modèles familiaux ailleurs sont un minimum différencié, si, si).
    Une pensée réactionnaire ? ou simplement idéaliste ? dans son désir de voir de nouveau promue une image valorisée de l'homme avec un petit h, en sachant qu'au fond, ce qui attaque et dévalorise l'homme attaque et dévalorise... la femme aussi. Notre sort.. COMMUN est indissociable.
    Fin de sermon pour ce matin.

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