Le quatuor, dont les instruments à vent renvoient à quelque
image folklorique, semblerait plus à sa place dans les landes armoricaines qu'en auditorium.
Hé bien au cours de l’heure dominicale à la
MC2, rendez-vous des mélomanes curieux, trélombarde, bombarde, biniou et
cornemuses conviennent parfaitement aux musiques les plus expérimentales.
Leurs sons stridents, les notes tenues, les mélodies
répétitives, rencontrent des compositions exigeantes dont un morceau de Phil
Glass, le plus célèbre, clôt en beauté la séance.
Les sonneurs expérimentant les modes de jeux les plus
divers, sont surprenants, dérangeants, grinçants, couinant ( "god save the couine"), délicats, contrastés, sensitifs, voire facétieux dans leurs
recherches où la modernité la plus insolite rencontre la tradition la plus
identifiable.
Cependant dans le quatuor de mes amis, certains ont trouvé le
concert difficile et parlaient plus volontiers de bouchons d’oreilles que
d’envie d’un morceau supplémentaire.
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