lundi 17 février 2025

The Brutalist. Brady Corbet.

Ce film magnifiant l’homme constructeur est tellement bienvenu, quand s’écroulent des maisons en Ukraine et à Gaza et que de piètres déconstruits s'amusent par ici.
Adrian Brody interprète un architecte de la mouvance « brutaliste », László Tóth, dont le destin remarquablement bien conté n’a pas besoin de faire valoir qu’il est tiré d’une histoire réelle pour nous concerner, nous émouvoir. 
Cette fiction va au-delà de la réussite professionnelle d’un Juif d’origine hongroise émigré aux États-Unis après la Shoah, faisant preuve de la même dignité lorsqu’il est sur un tas de charbon que lorsqu’il finit par réaliser un projet de bâtiment ambitieux à l’image de  cette œuvre cinématographique, louée de toutes parts, d’un réalisateur à ses débuts.
La musique crée d’emblée une tension qui permet de mieux voir les images magnifiques, sans  qu’on n'ait vu passer ces trois heures trente coupées par un entracte d’un quart d’heure pour lequel prévoir une chocolatine et un pain au chocolat à la séance de 10h 30 du dimanche matin.
L'étendue des sujets abordés n'entame pas la profondeur de ce grand film qui appelle les grands mots : l’amour, la honte, la générosité, la violence, où vont les traumatismes? 
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