lundi 10 février 2025

Julie se tait. Leonardo Van Dijl.

Une jeune championne de tennis promise à un bel avenir sportif est sollicitée de la part de son entourage et de l’encadrement du club pour témoigner suite au suicide d’une joueuse en formation. Son entraineur a été suspendu.
Entre les entrainements exigeants sur les courts et les cours, le réalisateur délicat ne divulgue que de légers indices évitant tout éclat, les entretiens se tenant dans la pénombre. La forme sobre de ce film d’une heure trente exprime avec délicatesse ce lourd silence qui dit beaucoup. Le spectateur a le temps de se faire son idée et d’éprouver l’emprise que peut subir Julie interprétée remarquablement par Tessa Van den Broeck dans son premier rôle.

1 commentaire:

  1. J'espère que ce n'est pas encore un film où le pauvre ? homme est mis dans une place d'abruti violent, comme il y en a tant à l'heure actuelle, où les femmes néanmoins se constituent en équipes de rugby... pour pouvoir rouler les mécaniques à égalité.
    Mais que ce soit le sport, ou... la musique, la pression sur la jeunesse, sur tout le monde, d'être parfait dans sa performance, quoiqu'il fasse, est redoutable. Comme si l'indulgence, le pardon étaient sortis de notre monde, nous laissant très malheureux, et laissant nos enfants encore plus malheureux, car ils sont aussi vulnérables que nos personnes âgées à leur manière.

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