la pièce inspirée par le livre à succès Jewish Cock« la bite juive » est accueillie favorablement par la critique,
le changement de genre se porte bien dans la période.
Mais la mode s'avère parfois périssable.
L’actrice seule en scène se déplace parmi les plis d’un très
grand tissu.
Ce décor, avec les costumes que porte l’ancienne humoriste de
« Connasse » constituent à mes yeux les seules réussites de cette soirée qui a le mérite comme disait une
amie de ne durer qu’’une heure vingt.
Elle se déguise, bavarde, traverse le
plateau avec un ruban de gymnaste aux couleurs du rainbow flag. C’est qu’il y a encore du boulot quand les petites lèvres se traduisent en
allemand par « lèvres de la honte».
De surcroit, le thème de la culpabilité après la Shoah traité
avec, semble-t-il, une efficacité relative, alourdit le propos dont l’humour m’a
échappé totalement, malgré quelques outrances verbales, « épate bourgeois »
comme on disait au XIX° siècle.
La petite fille du chef de la gare située juste avant
Auschwitz avait déjà fait part de ses fantasmes sur Hitler à son psychanalyste,
elle poursuit sa logorrhée chez son gynécologue juif.
Le personnage se passera de notre compassion :
« L'autre raison
pour laquelle je ne vais plus au parc, c'est que me retrouver régulièrement
forcée d'écouter la conversation des autres déclenchait chez moi des
hémorragies internes. »
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