lundi 21 octobre 2024

Quand vient l’automne. François Ozon.

Comédie, comme au cinéma, dramatique, comme dans la vie.
Le scénario habile nous laisse dans un doux doute avec des acteurs excellents :
Hélène Vincent (« La vie est un long fleuve tranquille »), Josiane Balasko (« Les bronzés »), 
Pierre Lottin ( « La nuit du 12 ») avec lesquels nous passons une heure trois quarts agréables. 
Tout au long du récit aux allures de policier pépère, la vieillesse est évoquée dans des nuances dorées qui précèdent la chute, les rapports mère/ fille et la rédemption par le petit fils, et aussi la culpabilité, le mensonge et même la distance Paris /province.   
« L'important n'est pas tant de faire le mal que d'avoir voulu faire le bien ». 
Alors que des spectateurs critiquent la lenteur du début du film, j’ai trouvé au contraire que ce moment donnait toute sa profondeur à ce film troublant.
La petite citation, extraite d'une chanson populaire, devenue habituelle, est revigorante:
«Aimons-nous vivantsN'attendons pas que la mort nous trouve du talent» 
François Valéry
Du prolifique réalisateur d’une trentaine de films, la mémoire de mon ordi fait revenir : 

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