lundi 5 juin 2017

L’amant double. François Ozon.

Le film annoncé chaud se révèle plutôt esthétisant et pour les histoires de jumeaux, « Faux semblants » de Cronenberg procurait quelques frissons de plus.
Oui Marine Vacth est belle, tellement belle que nous entrons dans l’effet Deneuve jeune, quand on la trouvait lointaine, filmée trop parfaitement, tellement élégante entre deux toiles immenses du palais de Tokyo dans ses couloirs blancs.  
C’est que nous sommes dans le milieu familier du cinéma français: psychanalystes, galeries d’art, appartements magnifiques et graphiques montées d’escaliers. Les décors sont gracieux, le scénario habile, la confusion entre réel et imaginaire intelligemment menée, mais la dualité explicitement montrée à travers la gémellité manque d’ambiguïté. Je préfère Renier chez les Dardenne que dans le XVI° et les chats empaillés finissent par devenir grotesques. Il y a tellement d’autres films.

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