Le film annoncé chaud se révèle plutôt esthétisant et pour
les histoires de jumeaux, « Faux semblants » de Cronenberg procurait quelques
frissons de plus.
Oui Marine Vacth est belle, tellement belle
que nous entrons dans l’effet Deneuve jeune, quand on la trouvait lointaine,
filmée trop parfaitement, tellement élégante entre deux toiles immenses du
palais de Tokyo dans ses couloirs blancs.
C’est que nous sommes dans le milieu familier
du cinéma français: psychanalystes, galeries d’art, appartements magnifiques et
graphiques montées d’escaliers. Les décors sont gracieux, le scénario habile,
la confusion entre réel et imaginaire intelligemment menée, mais la dualité
explicitement montrée à travers la gémellité manque d’ambiguïté. Je préfère
Renier chez les Dardenne que dans le XVI° et les chats empaillés finissent
par devenir grotesques. Il y a tellement d’autres films.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire