La scénariste de « Aya deYopougon » (quartier
d’Abidjan)
a rencontré le chroniqueur de la République Française
Akissi regrette son Afrique lorsqu’elle découvre son collège
parisien.
Elle porte un regard original sur la ville où elle vit chez
son oncle alors qu’est mise en évidence l’étrangeté de certains fonctionnements
tant du côté ivoirien que français.
Si la façon de traverser les rues, le climat, étonnent la
petite fille, ce sont les rapports humains qui sont les plus
déstabilisants : phénomènes de groupe et harcèlement scolaire.
Le bon élève boloss, le beau gosse, la suiveuse participent
à une intégration dans un monde cruel, sous des traits souriants.
Les personnalités évoluent tout au long des 70 pages vives
et colorées pour notre plaisir.
C'est intéressant, mais je trouve que cette "littérature" pour la jeunesse, qui n'en est pas, d'ailleurs, ne fait que promouvoir un MODELE SOCIAL qui tend à devenir une fatalité dans les têtes. Mais le monde peut/pourrait être moins glauque qu'on le dépeint, si seulement nous avions le courage d'IMAGINER qu'il puisse être autre chose. Mais nous manquons trop d'imagination en ce moment, à mon avis, et la "littérature" pour la jeunesse qui n'en est pas, d'ailleurs, est un vrai crime contre l'humanité. Particulièrement la pseudo littérature pour les ados. Particulièrement criminelle, là.
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