Ma frangine, fan du slameur, m’a prêté un album destiné aux
enfants pour me convaincre des talents de Fabien Marsaud, le citoyen du neuf
trois.
Je reconnais sa singularité accompagnée de dessins sympathiques créant une belle ambiance de douceur, quand même trop uniformément mélodramatique.
Tout au long des textes on peut imaginer ses scansions
caractéristiques mais sa poésie reste pour moi, trop surlignée.
La première partie « Définitivement »
est consacrée à son fils qui va naître :
« Tu vas
bousculer ma vie, définitivement ».
Se retrouvent des
accents de Renaud qui jadis m’enchanta, avant de m’agacer:
« J’ai déjà la rage contre tes profs, quand ils
donneront trop de devoirs ».
« Tu peux déjà » titre la seconde partie consacrée à son fils
ainé :
« Tu peux déjà
rire chanter et bavarder »
Bien sûr, bien des papas retrouveront de telles
émotions :
« Et quand tu
perds au Memory, tu fais la gueule
J’te laisse bouder je joue au papa insensible
Mais à ce moment là t’es encore plus irrésistible »
J’te laisse bouder je joue au papa insensible
Mais à ce moment là t’es encore plus irrésistible »
Cette proximité
avec son public dans le partage des sentiments assure le succès mais n’oblige
pas à la banalité:
« La deuxième fois, c'est toujours autant
d'émotions ».
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