Nous
arrivons dans la petite ville autrefois thermale (San Pellegrino terme) par
l’immense usine d’embouteillage qui ne se visite pas pendant les travaux en
cours. Nous nous parquons au centre-ville, où nous croisons peu de monde, au pied du funiculaire lui aussi en
réfection. Un automobiliste nous propose son ticket de stationnement valable pour encore une
bonne heure.
San Pellegrino est un modèle de style
Liberty que ce soit pour son funiculaire, son casino ou son grand hôtel voire
aussi l’hôtel Excelsior.
Nous
essayons de nous rapprocher du casino fermé au public, en pénétrant dans le
jardin en pente des thermes mitoyens,
arboré de cèdres. Il conduit d’abord à une billetterie adorable, avec des ferronneries d’un beau rouge basque.
En longeant les thermes luxueux et vitrés qui laissent apercevoir les curistes en peignoirs blancs, on peut accéder à une barrière d’où l’on aperçoit la façade du casino : 2 tours latérales font penser aux clochers d’une église, séparant le bâtiment principal des 2 terrasses soutenues par un portique ; de grands luminaires ou appliques art déco encadrent l’entrée, des bas-reliefs floraux complètent les éléments caractéristiques de cette époque. Derrière se cache une construction moderne en métal rouillé.
En longeant les thermes luxueux et vitrés qui laissent apercevoir les curistes en peignoirs blancs, on peut accéder à une barrière d’où l’on aperçoit la façade du casino : 2 tours latérales font penser aux clochers d’une église, séparant le bâtiment principal des 2 terrasses soutenues par un portique ; de grands luminaires ou appliques art déco encadrent l’entrée, des bas-reliefs floraux complètent les éléments caractéristiques de cette époque. Derrière se cache une construction moderne en métal rouillé.
A part
l’activité des thermes qui se sont modernisés et étendus à côté du casino, et
malgré les travaux, l’ambiance de la
ville est empreinte de nostalgie. San Pellegrino semble endormie après sa splendeur d’antan
dont il reste des traces dans beaucoup de bâtiments, maisons thermes + anciens
et fermés, hôtels plus modestes.
Dans notre
déambulation nous tombons sur l’info Point. Un jeune homme 18/20ans se montre
tout à fait à la hauteur de la situation et jauge assez vite ce qui nous
intéresse : explications en français, plans, renseignements sur la ville
en grande rénovation pour ses monuments remarquables afin de relancer le
thermalisme de cure en plus du thermalisme de confort (« relax »).
Il nous apprend aussi que 1500 personnes sont employés à l’usine d’eau minérale, que la population actuelle à San Pellegrino tourne autour de 5 000 âmes. Il répond à toutes nos demandes.
Il nous apprend aussi que 1500 personnes sont employés à l’usine d’eau minérale, que la population actuelle à San Pellegrino tourne autour de 5 000 âmes. Il répond à toutes nos demandes.
Avant de
quitter la ville, nous essayons de nous rapprocher du grand hôtel derrière
ses palissades et sous échafaudages. La
toiture est pratiquement refaite, l’intérieur complètement chamboulé pour être
réorganisé et la façade de brique attend encore d’être reprise. Nous voulons
nous garer, mais avec les travaux d’un nouveau parking de l’hôtel et une
signalisation qui manque de clarté, nous nous engageons malencontreusement sur
une piste cyclable certes large mais barrée à l’autre bout qui oblige Guy à une
longue marche arrière. Nous renonçons à
poser la voiture, de toutes les façons, nous ne verrons guère plus à cause des
travaux.
Nous suivons
le circuit proposé par le jeune du syndicat d’initiative vers le nord à San
Giovani Bianco où après une erreur d’aiguillage, nous bifurquons vers l’Est, vers
Borgo di Aneto recommandé pour sa Casa di Arlecchino.
Nous sommes contents de découvrir ce village de montagne médiéval, loin d’un tourisme tapageur, loin de tout tourisme d’ailleurs malgré la présence d’une auberge surmontée du musée (casa di Arlecchino) ouvert malheureusement pour nous de 14h30 à 17h30. Pourtant les maisons de pierre avec balcon de bois et les fresques à moitié effacées d’une partie de l’église extérieure, occupée par des tables et des chaises de l’auberge aux couleurs d’Arlequin (rouge vert jaune), ne sont ni des ruines ni des musées mais des lieux habités. Aujourd’hui tranquille et sans grande activité, ce bourg connut la richesse et une fréquentation bien plus importante car il se situait sur l’une des voies de commerce du moyen âge.
Nous roulons ensuite vers le Val de Taleggio, dans des gorges étroites du torrente Enna que D. trouve particulièrement longues. Nous y croisons assez peu de véhicules heureusement. Le site est vraiment pittoresque et sauvage jusqu’à l’arrivée à Sottochiesa, petit bourg montagnard dans les nuages avec un seul restaurant « chez Marco » que nous croyons d’abord fermé jusqu’à ce que nous poussions la portière anti-mouches et entendions le brouhaha de conversations. Il nous est servi un bon repas à l’étage de la maison en bois style chalet : pâtes tomates ricotta ou sauce viande et champignons, tarte au chocolat ou tiramisu ou mystère, ½ de rouge et 4 cafés pour presque 60 € pour quatre.
Nous sommes contents de découvrir ce village de montagne médiéval, loin d’un tourisme tapageur, loin de tout tourisme d’ailleurs malgré la présence d’une auberge surmontée du musée (casa di Arlecchino) ouvert malheureusement pour nous de 14h30 à 17h30. Pourtant les maisons de pierre avec balcon de bois et les fresques à moitié effacées d’une partie de l’église extérieure, occupée par des tables et des chaises de l’auberge aux couleurs d’Arlequin (rouge vert jaune), ne sont ni des ruines ni des musées mais des lieux habités. Aujourd’hui tranquille et sans grande activité, ce bourg connut la richesse et une fréquentation bien plus importante car il se situait sur l’une des voies de commerce du moyen âge.
Nous roulons ensuite vers le Val de Taleggio, dans des gorges étroites du torrente Enna que D. trouve particulièrement longues. Nous y croisons assez peu de véhicules heureusement. Le site est vraiment pittoresque et sauvage jusqu’à l’arrivée à Sottochiesa, petit bourg montagnard dans les nuages avec un seul restaurant « chez Marco » que nous croyons d’abord fermé jusqu’à ce que nous poussions la portière anti-mouches et entendions le brouhaha de conversations. Il nous est servi un bon repas à l’étage de la maison en bois style chalet : pâtes tomates ricotta ou sauce viande et champignons, tarte au chocolat ou tiramisu ou mystère, ½ de rouge et 4 cafés pour presque 60 € pour quatre.
Dehors, il
fait froid, il nous faut superposer pull et imper et nous protéger la gorge
avec un chèche. Nous
reprenons notre circuit en voiture en
passant à Olda, tournons vers Peghera qui offre une belle vue sur Olda et Sottochiesa mais
malheureusement la brume cache le
panorama sur la vallée.
La route continue vers Bura, Gerosa di val Brembilla, A
Brembilla nous faisons une halte rapide
pour photographier un vieux pont de pierre, le pont del cappello et des
panneaux pédagogiques expliquant la route du fer à dos de mulet ; à côté,
une grosse cimenterie donne une idée de l’activité économique du coin.
Lorsque nous
rentrons sur Bergame, la ville est ensoleillée.
Une fois la voiture mise au garage, nous visitons un peu mieux la ville basse avec ses rues commerçantes s’étirant vers la piazza Pontida dans une douceur de septembre et moins d’épaisseurs sur le dos.
Un marchand de Tshirts, qui crée lui-même les dessins et les slogans qui les caractérisent nous accueille dans son magasin avec hospitalité, il prend le temps de discuter et nous offre des bonbons.
C’est tout près de notre bercail, et, à la
maison, nous nous apprêtons à
prendre notre dernier repas bergamasque
avant de faire nos valises.
Une fois la voiture mise au garage, nous visitons un peu mieux la ville basse avec ses rues commerçantes s’étirant vers la piazza Pontida dans une douceur de septembre et moins d’épaisseurs sur le dos.
Un marchand de Tshirts, qui crée lui-même les dessins et les slogans qui les caractérisent nous accueille dans son magasin avec hospitalité, il prend le temps de discuter et nous offre des bonbons.
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