A 10 h15, nous nous trouvons sur la route, déviés par le GPS
avec notre accord, pour cause de voiture immobilisée un peu plus loin. Nous
sommes dirigés sur d’autres autoroutes plus au nord et proches de Lecco et Côme
dont nous voyons la bretelle de sortie.
Vers 12h, sous un soleil inattendu et qui résiste depuis ce matin nous
atteignons le lac d’Orta.
Plus petit et moins urbanisé que le lac d’Iseo, nous
trouvons facilement le 29 via Bardelli à Vacciago,
commune d’Amena, mais nous n’avons rendez-vous qu’à 15 h, aussi, pensons nous
déjeuner dans un restau au bord du lac, en suivant la route principale. Ce
n’est pas si facile, certains panneaux indicateurs nous trompent ou les restaurants sont fermés : la
saison est-elle déjà finie ? Nous parvenons à trouver notre bonheur un peu
avant Omegna, repas pris à l’intérieur malgré le soleil, car le fond de l’air
reste frais.
Après mangé, nous poursuivons le tour du lac soit 30 km environ, en nous
perdant même dans Omegna en voulant aborder l’autre côté, moins au bord de l’eau que la rive ouest.
Nous avons l’impression de traverser la campagne, évitant un bon nombre de cyclistes. Nous passons des petits villages : Cireggio, Nonio Cesara…
sans prétention jusqu’à Gozzano, avant de remonter sur Ameno.
Nous nous trouvons devant la maison louée à 15h tapante et
Lucas nous accueille au portail. Un personnage ! Bel homme, pilote de
ligne à Air Italia, la cinquantaine sportive, il embrasse tout le monde, même
Guido en commençant par les dames : « car il est italien », salue notre copine J.
d’un bonjour Monsieur à cause de son chapeau de paille. Il parle français, plus
à l’aise en anglais davantage pratiqué dans sa profession, et c’est un grand bavard
qui n’hésite pas à mélanger les mots des différentes langues avec bonheur. Il
met un point d’honneur à porter nos bagages, nous renseigne sur les visites
dans les environs, sur les caractéristiques de ses 7 chats magnifiques mais
tous atteints d’un handicap, ses deux chiens au chenil…
Avec son jardin agréable, la maison, héritage de son père, est très jolie, divisée en cinq gîtes en plus de la partie privée. «Vous pouvez tout utiliser », notre pilote milanais est content de partager son petit paradis, sur les hauteurs du lac avec vue panoramique. Notre appartement se situe côté droit bénéficiant d’une terrasse dallée équipée de deux barbecues, d’une table et de chaises en bois. L’intérieur est plus réduit qu’à Bergame : une seule chambre étroite pour nos amies, une chambre matrimoniale et une cuisine /salon bien conçus dotés du matériel nécessaire. Lucas montre à Guy l’emplacement sous abri pour la voiture tandis que nous nous installons rapidement.
Avec son jardin agréable, la maison, héritage de son père, est très jolie, divisée en cinq gîtes en plus de la partie privée. «Vous pouvez tout utiliser », notre pilote milanais est content de partager son petit paradis, sur les hauteurs du lac avec vue panoramique. Notre appartement se situe côté droit bénéficiant d’une terrasse dallée équipée de deux barbecues, d’une table et de chaises en bois. L’intérieur est plus réduit qu’à Bergame : une seule chambre étroite pour nos amies, une chambre matrimoniale et une cuisine /salon bien conçus dotés du matériel nécessaire. Lucas montre à Guy l’emplacement sous abri pour la voiture tandis que nous nous installons rapidement.
Nous découvrons le petit village où
quelques belles propriétés de bon goût, sans tapage ostentatoire,
s’élèvent
dans des parcs magnifiques mêlant araucarias, palmiers et autres arbres
vénérables au milieu de pelouses bien tenues.
Nous nous approvisionnons chez
l’épicier, ce petit bonhomme haussé sur une
estrade est tout à fait agréable
et fait des efforts pour parler français avec beaucoup de naturel. Il doit
prendre une pince pour attraper habilement une bouteille de Vermouth haut placée sans se laisser surprendre par le
cri inquiet de D. . Bravo
Nous profitons du jardin face au lac, assis et dominant le
paysage. En contrebas la rue étroite qui
mène à l’église devient peu à peu
encombrée par des voitures car il y a un concert avec au programme
l’histoire du soldat de Stravinski.
L’heure est douce, la vue sous le soleil
déclinant « romantique » ! Puis le frais qui tombe nous pousse à
rentrer, un petit coup de four dans la cuisine réchauffe l’atmosphère humide
que nous combattons aussi avec un vermouth
(Gibo bianco) Repas : pommes de terre/carottes à la poêle et
salade.
J'ai adoré ce petit lac. C'est le seul que je connais des lacs italiens. Nous y sommes descendus il y a des lustres, et avons campé à l'époque.
RépondreSupprimerLes environs étaient déjà intemporels, dans mon souvenir...
Je vois que c'est encore un magnifique refuge, par les temps qui courent.