lundi 10 février 2020

Un jour si blanc. Hlynur Palmason.

Les premières images d’un film sont souvent déterminantes et d'emblée je me suis laissé aller à la contemplation des lumières autour d’une maison isolée en Islande dont les images successives sont prises du même endroit à des heures et des saisons différentes.
Nous sommes ailleurs : si bien des comportements peuvent sembler étranges, les sujets traités appartiennent à l’humanité du Nord au Sud : le deuil, la recherche de la vérité, le doute, la violence et la transmission.
J’ai aimé les rapports du grand père et de sa petite fille, « rudes comme le pays ».
Quelques scènes sont très fortes : ainsi avant de dormir une histoire à faire peur que la môme a demandée, suivie d’une séquence télévisée terrifiante, ou cette bagarre dans le commissariat mêlant ridicule et tragique.
Bien des critiques ont accordé de l’importance à la quête de l’ancien policier, mais je préfère retenir le personnage de la fillette qui permet d’ajouter des facettes à l’idée qu’on se fait de la tendresse.  

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