Remy Zaugg, un artiste suisse avait titré une de ses œuvres
« 27 esquisses perceptives » pour « tenter d’épuiser un
tableau de Cezanne », d’où le titre de cette heure avec dix danseurs pour
« creuser » la structure d’une Symphonie Inachevée de Schubert,
quelque peu retravaillée.
Nous partageons des moments intenses quand chaque interprète
suit la musique en solo et retrouve l’ensemble avec une précision
impressionnante. L’articulation des solitudes aurait gagné en dynamique s’il
n’y avait pas eu répétition de l’abandon du plateau par la troupe qui laisse à
ses tentatives une seule personne au milieu du plateau éclatant de lumière
avant que ses comparses ne remontent sur la scène.
Je suis toujours étonné de voir de nouveaux gestes, des
combinaisons nouvelles dans ces tentatives acharnées de mettre des images sur
de la musique, mais je m’en vais écouter une version rien que pour les oreilles
du musicien autrichien quand il avait 25 ans, sans avoir à subir des
survêtements dont les couleurs salopent l’écriture chorégraphique.
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Je reprends mes publications lundi 4 mars .
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