La réalité y dépasse la fiction, avec ce personnage né en
1775, mort à 82 ans ayant inspiré tellement de films, Hugo et Balzac.
Résolvant l’éternelle histoire du garde-chasse émérite au
passé de braconnier, le hors la loi est devenu
défenseur de l’ordre, voire au pays où les contradictions auraient fondues :
le mal se guérit au service du bien.
Je serai d’accord avec beaucoup de commentateurs qui
apprécient surtout les décors, mais n’ai pas retrouvé le charisme de Cassel, sa
violence, qu’il avait dans le rôle de Mesrine du même réalisateur.
Les coups de révolver, la caméra mobile lors des bagarres
mais aussi des personnages qui n’en finissent pas de se relever après le coup
fatal, « jettent un peu de leur poudre aux moineaux ». Malgré des
combats bien réglés, dans un Paris où règne l’insécurité, l’évolution de
l’aventurier manque de tension, d’états d’âmes, de dilemmes. Pan pan tue le
préoccupant.
Lucchini était tout désigné pour jouer Fouché et Chesnais
est parfait en candidat à la légion d’honneur, les filles bien belles, les
méchants exécrables à souhait. Deux heures de cinéma spectaculaire avec de sacrées
gueules, mais sans surprise ni enjeu.
Oui, l'absence de surprise est un mal endémique, et o combien... prévisible à l'heure actuelle, tristement...
RépondreSupprimerIl est difficile de bien localiser la source du mal, tant nous avons déjà... vécu, Guy, vécu, donc, plus on a vécu, plus ça devient difficile de nous surprendre.
Voilà pourquoi le désir d'immortalité, voire d'extrême longévité, de mes contemporains me fait dresser les cheveux sur la tête d'horreur, car je pense que plus on continue à vivre, plus ce phénomène risque de s'aggraver...et cela n'égaie pas mon quotidien, loin de là.
Heureusement, j'ai hérité d'une bibliothèque somptueuse de mon beau père dernièrement, avec de la lecture très surprenante jusqu'à la fin de mes jours.
J'adore les surprises.