pour nous orienter
ensuite vers l’Office du tourisme qui
nous procure un circuit pédestre reliant les incontournables de la ville.
il présente un jugement dernier clairement
décryptable, bien éclairé par les rayons du soleil à cette heure. Comme
souvent, l’enfer recèle de détails et représentations plus drôles et
imaginatives que le paradis : ainsi, le Léviathan apparait la gueule
maintenue ouverte par un démon, quant à l’un des diables, le sculpteur n’a pas
hésité à le doter d’une queue bien visible et bien humaine….
Le tympan du 2ème portail situé à
l’emplacement du transept manquant, est dédié au Christ et aux quatre
évangélistes évoqués à travers leurs symboles : l’homme ailé, le taureau,
l’aigle et le lion. Il subsiste encore quelques restes de peinture discernables
sur la pierre.
Sans transept elle se partage en cinq nefs en pyramide et
symétriques : la nef centrale s’élève le plus haut, puis les 2 latérales
qui l’encadrent montent un peu moins,
Les
vitraux conservés du XIII° favorisent la couleur rouge, pas de polémique ici à
propos du bleu, originaire d’Amiens ou
de Chartes.
Plus simples qu’à Chartres, ils sont aussi plus à hauteur d’yeux
(ou hauteur Dieu).
La suite du parcours nous amène dans la rue
Bourbonnoux, caractérisée par ses vieilles maisons aux façades à pans de bois
datant du XV°.
Nous baguenaudons jusqu’à l’Hôtel Lallemant d’époque
renaissance dont nous n’apercevrons que la magnifique cour intérieure avant la
fermeture du musée,
puis vers la place Gordaine, agréable, bordée de maisons à pans de bois où il fait
bon se reposer et pourquoi pas s’attabler à un bistrot.
Notre circuit continue en direction de l’hôtel des
Echevins, qui sert aujourd’hui d’écrin
prestigieux au musée du peintre Estève ; là encore il est trop tard pour
que nous puissions le visiter.
Nous changeons de style et de temps en découvrant les
belles façades art déco des grands magasins Aubrun et des galeries
Lafayette rue Moyenne avant un retour au
gothique, civil et mâtiné de
renaissance dont le palais Jacques Cœur est un bel exemple.
Nous retournons sur nos pas par la rue d’Auron,
prolongée par le boulevard Auron jusqu’à la voiture que nous récupérons pour
nous rendre à notre AirB&B.
Nous allons loger dans une petite maison
occupée par un monsieur qui travaille sur les marchés où il vend et promeut une marque de café, comme nous
pouvons le lire sur la camionnette en stationnement dans la cour.
Après nous être installés, nous repartons pour le centre-ville, et nous nous garons vers la préfecture ; il est 20h.
Pas vraiment affamés après le repas de midi, nous
faisons le choix d’un bar à vin du nom de la cave des Beaux près de la
place Cujas; nous y consommons un verre de Sancerre et des tapas assis en
terrasse en attendant la tombée du jour pour assister aux Nuits Lumière.
Pour cela Il nous suffit de suivre les lampadaires
et les petites lampes au sol de couleur bleue ; ces balises, comme un fil
conducteur, nous guident vers les monuments
sur lesquels sont projetées des lumières et des images pendant que des lecteurs amateurs en costumes du XV
débitent un texte en fonction du site, plus ou moins audible et bien lu.
Sont
ainsi mis en valeur : la façade du palais Jacques Cœur, le musée des
meilleurs ouvriers de France, l’hôtel Lallemant, celui des Echevins, nous
laissons par manque de temps l’ancien Evêché et les remparts gallo romains.
Chaque projection commence par le rappel des gestes barrières en raison de la
Covid, et par la même traversée filmée d’un ours, symbole du duc de Berry.
Quant à la Cathédrale, elle échappe au son et lumières,
simplement sublimée par l’éclairage généreux qui accentue ombres et lumières.