samedi 21 juin 2025

La nuit n’est jamais complète. Niko Tackian.

Pour diversifier mes lectures, je suis allé au rayon livres de mon Supermarché, oubliant les suggestions de mes magazines et journaux habituels.
Une atmosphère apocalyptique, proche du livre «  La route » de Cormac McCarthy que je n’avais pas apprécié contrairement à l’ensemble des critiques, nous remet le nez dans la poussière noire.
L’accumulation des déboires d’un père et de sa fille arrêtés en plein désert sur le site d’une mystérieuse mine abandonnée et l’addition de tous les motifs propres à faire monter l’angoisse m’ont incité pourtant à aller au bout des 248 pages pour voir comment l’auteur allait se tirer de ce festival de clichés étouffants. 
« Il vit le puma à la gueule sanglante, la bête tapie dans l'ombre qui les menaçait,
cette bête, c'était lui. »  
Le style conventionnel participe au malaise résolu pourtant dans une conclusion horrifique bien ficelée qui nous sort de la perplexité.
Nous aurons d’autres cauchemars.

1 commentaire:

  1. Bof. Je n'ai pas lu Cormac McCarthey non plus. Pas envie.
    Allons, en avant vers de nouvelles lectures, plus sympathiques.
    Je n'ai pas non plus besoin de me dire que je suis ouverte au monde en achetant des livres dans les supermarchés, car je suis de plus en plus fermée au monde. Sans regrets ou complexes.

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