Pour diversifier mes lectures, je suis allé au rayon livres
de mon Supermarché, oubliant les suggestions de mes magazines et journaux
habituels.
Une atmosphère apocalyptique, proche du livre « La
route » de Cormac McCarthy que je n’avais pas apprécié
contrairement à l’ensemble des critiques, nous remet le nez dans la poussière
noire.
L’accumulation des déboires d’un père et de sa fille arrêtés
en plein désert sur le site d’une mystérieuse mine abandonnée et l’addition de
tous les motifs propres à faire monter l’angoisse m’ont incité pourtant à aller
au bout des 248 pages pour voir comment l’auteur allait se tirer de ce festival
de clichés étouffants.
« Il vit le puma
à la gueule sanglante, la bête tapie dans l'ombre qui les menaçait,
cette bête, c'était
lui. »
Le style conventionnel participe au malaise résolu
pourtant dans une conclusion horrifique bien ficelée qui nous sort de la
perplexité.
Nous aurons d’autres cauchemars.
Bof. Je n'ai pas lu Cormac McCarthey non plus. Pas envie.
RépondreSupprimerAllons, en avant vers de nouvelles lectures, plus sympathiques.
Je n'ai pas non plus besoin de me dire que je suis ouverte au monde en achetant des livres dans les supermarchés, car je suis de plus en plus fermée au monde. Sans regrets ou complexes.