Comment j’ai pu ignorer que le second album de la série
« Thérapie de groupe » était paru ?https://blog-de-guy.blogspot.com/2020/06/therapie-de-groupe-manu-larcenet.html
Mais qui mieux que lui pour le situer depuis « la Clinique
des Petits Oiseaux Joyeux »?
« Jean-Eudes de
Cageon-Goujon, alias Manu Larcenet,
n'est plus... L'ex-star de la bédé mondiale, celui que tout le monde
s'arrachait et adulait, a chu... interminablement. Comme une merde. »
Sa crise de créativité est très créative :
« Visiblement
incapable de trouver une idée du siècle digne de ce nom, je passai directement
de la case "incomparable génie de l'art séquentiel international"...
( selon le "Washington review of fancy comics") à celle
d'"artiste fini"... (selon "le courrier communal de
Brouilly-les-Ragondins"). »
Bien fourni en drogues, il s’éclate à l’atelier de dessins
de l’hôpital psychiatrique, et autour de « L’ Albatros » de
Baudelaire, rencontre Bosch et Bruegel, présente un débat entre Boileau
« Ce qui se conçoit
bien s'énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément. »
et Nietzsche :« Il faut du chaos en
soi pour enfanter une étoile qui danse ».
Les
dialogues fournis sont hilarants, et dans le foisonnement des dessins aux
styles variés, les questionnements de l’artiste tourmenté vont au-delà des
problématiques de l’histoire de l’art en nous faisant retrouver un auteur
attachant.
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