lundi 12 décembre 2022

Les Femmes du square. Julien Rambaldi.

On se sent bien après avoir vu ce film, « feel good movie » donc, comme tous les commentaires le disent. 
Il évite tout misérabilisme, comme on aime le remarquer aussi, bien que la condition de celle qui va accéder à une place de nounou pas nunuche, soit loin d’être confortable.
Eye Haïdara (« le Sens de la fête » « En thérapie ») a un abattage d’enfer et sa combativité, son humour, épicent nos émotions. 
Ses minis shorts en toutes circonstances deviennent un peu systématiques, mais on a envie de croire à cette fable où le droit se fait respecter. 
Le square se révèle un lieu vraiment riche en situations, comme le cabinet d’avocats quelque peu animé par celle qui avait ses marques porte de Clignancourt.
La chanson de Bourvil si souvent utilisée au cinéma est totalement chez elle cette fois : « Quand la vie impitoyable
Vous tombe dessus
Qu'on n'est plus qu'un pauvre diable
Broyé et déçu
Alors sans la tendresse
D'un cœur qui nous soutient
Non, non, non, non
On n'irait pas plus loin
Un enfant nous embrasse
Parce qu'on le rend heureux
Tous nos chagrins s'effacent
On a les larmes aux yeux
Mon dieu, mon dieu, mon dieu »

1 commentaire:

  1. Non, je ne mords pas au nouvel idéal. "Un enfant nous embrasse parce qu'on le rend heureux" est... trop facile. On dirait là un monde de femmes, seules entre elles, (parce que... les hommes leur ont déçu), se rabattant sur des enfants pour racheter le manque de tendresse, de complicité.
    Depuis belle lurette je me dis que tous les projecteurs sont braqués sur les hommes qui déçoivent, leur... "violence", etc, mais pas un seul projecteur pour s'interroger sur pourquoi les femmes sont systématiquement déçues, et ce que ça pourrait vouloir dire ?
    Sans dire... quel gâchis pour les enfants qui forcément vont décevoir... un jour, quand ils ne seront plus enfants, comme leurs parents/mères ? On m'a dit il y a deux jours que Noël, c'est la poisse quand il n'y a pas d'enfants (pour être crédules ? DUPES ? de notre mystification). Le salut, ce serait de pouvoir avoir la foi, non pas d'agencer des mystifications qui retomberont plus tard pour notre plus grande... déception.
    Et puis... que veut dire cette quasi nécessité de transformer le monde (et les relations ?) en un lieu de combat pour se prouver qu'on est fort ?
    Quel meilleur moyen de créer la guerre... entre nous, en notre sein, tout en serinant la propagande pour la paix perpétuelle dans le monde ?
    Non, non, non. Je n'ai pas envie de me sentir bien à ce prix là.

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