mardi 20 avril 2021

Les brûlures. Zidrou & Laurent Bonneau.

Zidrou, le roi de la diversité scénaristique, réussit aussi bien dans le tendresse, la drôlerie, ou le tragique; son polar promet de l’originalité. 
La variété de ceux qui l’ont mis en dessin s’étend  ici magnifiquement avec Bonneau qui avait excellé dans « Ceux qui me restent »
Mais l’éclat des aquarelles, la force des évocations aquatiques font passer au second plan l’intrigue criminelle qu’ont à élucider Light et Nutella, deux policiers désabusés.
La sobriété des dialogues n’épargne pas d’une certaine grandiloquence dans les mots comme dans les panoramiques souvent grandioses.  
« La vie, c'est comme la piscine.
Il y a toujours quelqu'un pour t'apprendre à nager.
Mais va t'en trouver quelqu'un pour t'apprendre à te noyer ! »
 
Le récit d’une relation amoureuse se mêlant au déroulement d’une enquête aux atroces révélations brouille la lecture des 116 pages qui laisseront le souvenir d’un beau carnet de croquis tragiques plutôt que d’une histoire bouillante.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire