mercredi 7 avril 2021

Lens #1

Nous sommes très satisfaits de notre escale à Saint Quentin, 
que nous devons quitter sans trainer pour rejoindre Lens d’un coup d’autoroute.
Vers 15h 30, nous entrons dans l’Office du tourisme, installé face à la mairie, dont les employés se révèlent très efficaces : ils nous fournissent  un plan et nous inscrivent à deux visites guidées pour demain, programmées après notre découverte du Louvre. La demoiselle nommée Alix nous conseille de consacrer notre fin d’après-midi au centre minier 11.19 à Loos-en-Gohelle.
Nous pourrons ainsi voir de près les terrils jumeaux  (prononcer terri comme fusil) qui font partie du patrimoine mondial de l’Unesco. Nous buvons un coup sur place, à l’entrée du site  rue de Bourgogne, dans une petite maison entre bistrot et centre de renseignements où nous trouvons un plan pour nous diriger.
Il nous conduit à travers les anciens bâtiments  reconvertis aujourd’hui par des entreprises autres que minières, nous fait contourner le chevalement, nous invite à prendre la passerelle au-dessus de la route et d’une bretelle qui la surmonte.
Nous n’avons plus qu’à suivre le chemin balisé jusqu’à la plate-forme, entre les deux terrils.
Déjà s’offre à nous un beau panorama décrit sur quelques panneaux fanés par le soleil.
Puis Guy, nous entraine à l’ascension du terril de gauche haut de 150 m (l’un des plus hauts d’Europe), pas si difficile finalement.
Du sommet nous dominons un paysage infiniment plat, au loin se dessine le stade Bollaert. Nous croisons des sportifs enchainant montées et descentes sans relâche, malgré la chaleur et la pente.
Concernant les terrils, nous apprendrons en cours de conversation avec notre logeuse qu’ils grimpent vite en température avec le soleil et que certaines maisons ne doivent pas se servir de barbecue car elles sont construites sur ces collines édifiées avec des restes de l'extraction du charbon toujours actifs.
Notre Airbnb est face à un autre chevalement à Lievin. Il est séparé de cette tour caractéristique par un parking vide. C. nous  attend et nous accueille avec son bon accent d'ici. Elle nous introduit dans la cour par une lourde porte cochère, et au fond, avant le jardin, nous montons au 1er étage d’une maison rénovée prendre possession d’un joli studio spacieux, fonctionnel et bien conçu, éclairé par un velux, avec une grande salle de bain sous les combles.
Nous  ressortons diner « au Bureau » (salade Victoria et bière)  près d’un immense cinéma Pathé dans la zone industrielle. Le restau est fréquenté : je parais maigre par rapport aux femmes présentes, attablées face à des plantureux burgers ! 
Nous circulons un peu dans le centre-ville en voiture avant de rentrer, au milieu d’un habitat  présentant des petites maisons plutôt basses en brique, à l’image de ce qu’on imagine en pays minier.

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