lundi 19 octobre 2020

Drunk. Thomas Vinterberg.

Quatre potes profs se lancent dans une expérimentation « scientifique » pour combler le déficit  d’alcool que tout homme aurait dans le sang. Cette théorie a été développée par un psychologue norvégien et ne constitue pas seulement une ficelle scénaristique.
Peu importe finalement pourvu qu’on ait l’ivresse de l’amitié et du dépassement des rigidités et des fatigues.
La complexité des rapports pédagogiques n’est pas traitée en priorité, ce serait plutôt la difficulté de vivre dont il est question sur deux heures, tanguant entre comédie et tragédie. Quand la quiétude vire à l’ennui, la vodka donne de la vigueur aux glaçons.
L’équilibre est réalisé entre l’éloge de la convivialité accélérée par des breuvages de plus en plus forts qui peuvent mener au pire ou à la renaissance, alors qu’une pente fatale attend inexorablement les bambocheurs désinhibés. Aucune leçon de tempérance n’est infligée.
Comme le whisky que je me suis autorisé à prendre pour rédiger ce billet, ça arrache, mais c’est bon ! Nos frères les hommes sont parfois pitoyables et j’aimerais savoir danser comme le mystérieux Mads Mikkelsen.
Ce film est plus proche du film « La Communauté » 
que de « Festen » qui identifia le réalisateur au point de susciter des produits dérivés au théâtre http://blog-de-guy.blogspot.com/2018/02/festen-thomas-vinterberg-cyril-teste.html

 

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