A tous coups la guitare évoque l’Espagne, mais cette fois le plancher ne tremble pas ; nous sommes à l’auditorium de la MC 2 et nous écoutons sagement les musiques dansantes dans toute leur subtilité.
La belle guitariste Italienne nous propose d’abord des
extraits de 24 caprichos (caprices) de Goya de son compatriote compositeur
Mario Castelnuovo-Tedesco sur fond de « fantaisies », gravures
satiriques de l’auteur du « Sommeil de la raison engendre des monstres ».
Pas besoin de démonter le génome des
accords enflammés et surprenants sous les doigtés virtuoses de la jeune artiste
pour savoir que nous avons franchi les Pyrénées.
En deuxième partie les musiques de
Vicente Asencio et Enrique Granados s’accordent bien aux images ensoleillées de
Joaquín Sorolla et Ramon Casas, loin du maître des ténèbres, mais
gardant une part de mystère.
Par leur travail, leur capacité à mémoriser, leur énergie,
de tels interprètes nous redonnent foi en notre culture dont on aurait tendance
à douter sous les assauts des malveillants, des démagos et des criminels.
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