lundi 12 octobre 2020

La femme qui s'est enfuie. Hong Sang-Soo.

J’ai choisi de préférence, aux comédies près de chez-nous proposées en ce moment, un film  des contrées lointaines, pensant retrouver les délices d'une cérémonie du thé qui m’avait bien plu récemment http://blog-de-guy.blogspot.com/2020/09/dans-un-jardin-quon-dirait-eternel.html.
Chaque réalisateur a sa façon de voir mais je confirme mon imperméabilité envers le coréen que j’avais trouvé déjà bien vain dans un film de l’entre-soi 
Le titre lui-même n’est même pas vérifié quand une jeune femme va chez ses copines dont on n’est pas sûr non plus de leur proximité tant leur conversations sont vaines, dépourvues de toute émotion, de tout intérêt.
Alors qu’un film lorsqu'il est réussi sait nous révéler sous la banalité des mots ou des situations, la profondeur, l’ambigüité des relations humaines, pendant une heure et quart nous attendons en vain. Les hommes filmés de dos sont des intrus et vus méchants comme des coqs. Aucune subtilité n’émerge de la lenteur et l’étrangeté des rapports entre ces femmes n’évoque nullement l’universalité des délices de la sororité.  

 

1 commentaire:

  1. Ça a un charme désuet, "les délices de la sororité".
    Ces derniers temps je n'ai pas eu beaucoup d'occasions de constater les délices de la sororité. Plutôt le contraire, même : les supplices de la sororité.
    J'ai un faible pour les séries coréennes, mais triées sur le volet par ma fille chérie qui les choisit pour nous. Dans l'ensemble, les séries historiques.

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