mardi 13 octobre 2020

The New Yorker. Encyclopédie des dessins d’humour.

Un anniversaire à chiffres ronds m’a valu ce beau cadeau de 1506 pages pesant ses six kilos en deux volumes. 
«Donc, ce livre parle de tout : de sexe, d’histoire, de conscience et de chats.» 
Les milliers de dessins extraits du magazine qui avait mis Sempé à plusieurs reprises en une ne pouvaient être qu’excellents, même si le plaisir d’une nouvelle surprise se partage avec la nécessité de ne pas tout avaler d’un coup.
Les commentaires ponctuant les dessins sont à la hauteur et le traducteur Jean Louis Chifflet nous facilite bien la tache.
L’ordre alphabétique fantaisiste ne sera pas forcément d’un grand recours puisque nous commençons avec « A la maternité » jusqu’à « Ivrognerie » pour le premier volume et de « Jalousie » à « Zorro », endormi qui laisse échapper un « Z » caractéristique du sommeil en BD.
Tant de douce ironie en dose massive nous rachète des caisses de niaiseries ou de grossièretés devenues tellement habituelles sur les réseaux qu’on les prendrait pour « traits uniques » si possibles gribouillés, comme on dirait « pensée unique »… encore que le terme pensée paraitrait exagéré dans certains cas.
Si je n’ai pas compris deux dessins, je n’ai cessé de me régaler de tous les autres, au goût parfois un peu rétro, qui ont l’élégance de ne pas paraître démodés, toujours fins, inattendus, exprimant le meilleur d’une contrée assombrie par l’ombre de Trump.
Les dessins consacrés au mari de Mélania  ne comptent d'ailleurs pas parmi les meilleurs, alors que rien qu’à la lettre T figuraient « Téléphones portables », « Tennis », « Thanksgiving », « Tortues », « Travaux en cours », « Tricot » et « Tunnel de l’amour »…



1 commentaire:

  1. En voilà un bel objet transitionnel-- de nostalgie. J'approuve. Ça doit être un plaisir de tourner les pages.

    RépondreSupprimer