lundi 13 février 2017

La Communauté. Thomas Vinterberg.

La maison est confortable qui accueille un couple formé d’un architecte et d’une présentatrice de télévision auxquels s’adjoignent d’autres personnes dans une colocation qui se met en place.
Si les deux heures passent agréablement du comique léger à la tragédie un peu appuyée, un sentiment d’inachevé subsiste avec quelques portraits réussis et d’autres insignifiants. 
L’évocation des années 70 est sans âme, alors que la tonalité danoise est présente, le sujet pouvait être intéressant mais il est platement traité. 
L’adolescente observe et se montre la plus adulte en marge d’une bande fumante et descendant sans cesse des bières et du blanc, il ne se passe pas grand-chose entre eux.
« Tu vas voir ça va aller » comme intensité dans la compassion : peut mieux faire.
La solitude est encore plus criante avec des simagrées de votes à ambition démocratique qui peinent à régler des problèmes de lave-vaisselle et ne peuvent rien contre l’usure des cœurs et des corps. 
On se croirait en 2017 avec l’omniprésence des formules toutes faites. Le cynisme masculin qui transparaît parfois n’est pas cohérent avec la générosité initiale du personnage principal qui touche à l’abandon et son épouse mieux traitée dans ses dilemmes n’aurait-elle pas dû avoir dans ces années plus le soucis de son indépendance ? 

1 commentaire:

  1. Ça ne donne pas envie... j'ai vécu les années 70, et sans mièvrerie. Je cultiverai mes souvenirs, en lieu et place du film.

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