Pour une poignée de dinars, un conducteur de camion serbe
doit convoyer un chargement dont il ne doit pas dévoiler le contenu, pendant ce
conflit qu’il perçoit comme une vidéo bien différente de la guerre de son père,
60 ans auparavant. Pourtant il doit dévier de sa route barrée par des véhicules
en flammes.
Que transporte-t-il ?
Que transporte-t-il ?
Sombre film où un autostoppeur apporte une vision moins
fataliste, quand un mariage entrevu ne constitue même pas une ponctuation
légère. Les invités jouent avec le feu, les chiens aboient.
Une fois enlevées les chaînes de la porte arrière, le chauffeur doit nettoyer à grande eau la soute puante, il découvre une bille de verre qui n’avait cessé de cogner sur les tôles, pendant tout le trajet sur des routes défoncées. Le chargement était plus explosif que celui du « Salaire de la peur » : cette petite sphère dérisoire est celle de l’innocence perdue qui se rappellerait à nos mémoires délavées.
Une fois enlevées les chaînes de la porte arrière, le chauffeur doit nettoyer à grande eau la soute puante, il découvre une bille de verre qui n’avait cessé de cogner sur les tôles, pendant tout le trajet sur des routes défoncées. Le chargement était plus explosif que celui du « Salaire de la peur » : cette petite sphère dérisoire est celle de l’innocence perdue qui se rappellerait à nos mémoires délavées.
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