« - Qui est-ce
qui va m’ouvrir le portail ?
- Vas-y Louison !
- Ça me dérange pas de
le faire, mais t’as pas à me donner d’ordres ! »
Ses cousines plus grandes préfèrent rechercher des
expériences nouvelles alors que la mémoire immédiate échappe à la grand-mère.
Les relations entre toutes ces femmes à différents âges sont
complices, sans drame et si l’ennui est palpable, l’incursion d’un fantôme est
naturelle, et rend familier un fantastique pourvoyeur de sens, loin des
frayeurs factices. L’imaginaire ici ne brouille pas le réel, mais le révèle.
Le trait épais cerne l’été comme un vitrail et met à jour
habilement un passé sans tapage avec une vraie profondeur.
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