mardi 19 mars 2019

Une sœur. Sébastien Vivès.

Si vous connaissez quelqu’un qui dédaigne les bandes dessinées, vous pouvez lui proposer ces 212 pages, bijou de justesse et de pudeur.
Ce récit d’un premier amour de vacances, au temps des portables, renouvelle un thème pourtant souvent traité.
La maman à son fils: 
« Tu sais Antoine, avant de t’avoir, j’ai moi aussi fait une fausse couche comme Sylvie. »
Les traits esquissés permettent au lecteur de s’identifier, à la poésie du lieu, la Bretagne, de s’exprimer sans esbroufe.
Les parents se doutent-ils de quelque chose ? Préoccupés par le barbecue, et leurs problèmes d’adultes, ils sont parfois maladroits, aveugles ou bienveillants, mais présents, comme le petit frère attendrissant et quelque peu embarrassant.
Les jeunes découvrent les caresses, la violence. La grande, 16 ans, initie le garçon qui se souviendra de ces premiers émois.
Je m’en voudrais d’en dévoiler davantage tant le fil narratif est lui aussi élégant et limpide.
 

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