dimanche 31 mars 2019

D’Est en Ouest. Josette Baïz.

Quand je suis arrivé dans le hall envahi d’enfants et lorsque je me suis aperçu que la représentation  était ouverte aux plus de six ans, j’ai pensé que je m’étais trompé. Mais cette heure et quart passée avec une trentaine de danseurs de 9 à 18 ans, a requinqué le vieux spectateur.
J’en suis ressorti des étoiles dans les yeux, impressionné par la prestation du Groupe Grenade basé à Aix-en-Provence.
Vive le travail des enfants ! Précision, rigueur étaient des valeurs dont je n’avais pas vu de manifestation depuis longtemps et particulièrement chez les jeunes, plus souvent me dit-on vautrés sur leur table au collège, ou vissés à leur portable même davantage que des retraités.
Leur joie d’être sur scène est authentique et se transmet aux spectateurs emballés.
Le fil conducteur du spectacle devait mener de Melbourne à Vancouver, mais la diversité dans chacun des six tableaux est mise en cohérence par des rythmes envoutants. Nous évitons le pittoresque pour nous laisser aller à l’harmonie, à l’allégresse, à l’humour, à la profondeur, à la grâce, à l’énergie des chorégraphes qui ont offert à la troupe de l’ancienne de chez Gallotta, des morceaux de choix, ainsi Akram Khan bien connu par chez nous.
Les prestations réglées au quart de poil sont époustouflantes et lorsqu’ils dansent ensemble, les plus jeunes ne cannibalisent pas les plus anciens, mais apportent une telle fraîcheur que l’on en est à imaginer que le printemps est permis à tous.
 

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