Il faut partir de Shiraz tôt ce matin et exceptionnellement le
restaurant ouvre ses portes à 7h.
Nous sommes les seuls clients.
Nous sommes les seuls clients.
Au check point à la sortie de la ville, M. Ali, notre
chauffeur, doit enfiler un pull sans manche ornementé d’épaulettes dignes d’un
commandant.
Durant le trajet sur une autoroute bien chaussée, nous en apprenons un peu plus sur le pays dont la silhouette a une forme de chat
assis. Sur la carte figurent la route de la soie, celle de Marco Polo, le
trajet des Moghols… A l’Est l’on parle le turc, la région du Sud est riche en
pétrole, dans le Sud Est une partie de la population vit du trafic de drogue.
Nous arrivons à Persépolis
dont la construction remonte à 500 ans avant JC.
Sous les ordres de Darius la cité a été édifiée par des ouvriers venus de toutes les satrapies de l’empire. Elle fut détruite par Alexandre le Grand en 331 av JC.
Sous les ordres de Darius la cité a été édifiée par des ouvriers venus de toutes les satrapies de l’empire. Elle fut détruite par Alexandre le Grand en 331 av JC.
Vers 9h, le soleil
chauffe déjà fort, le parking immense n’offre aucune possibilité d’ombre. Munis
de bouteilles d’eau, nous nous lançons dans la visite n’apercevant d’abord que
les colonnes qui dépassent et le grand escalier qui y mène.
La grande « porte des nations » en impose et
annonce d’entrée les particularités de ce site patrimoine de l’UNESCO où le
shah Mohammad Reza Pahlavi donna de somptueuses
fêtes en 71, ce fut son chant du cygne.
La porte des nations était un passage obligé des délégations
venues faire allégeance chaque année au roi
Darius, il reste deux énormes colonnes avec des sculptures de taureaux
ailés à tête humaine ; l’apadana (salle d’audience) le palais de Darius,
de Xerxès, le palais des 100 colonnes, un harem et une banque composaient le
lieu.
Des bas reliefs magnifiques représentent des combats de lions et de taureaux, les différents peuples reconnaissables à leurs tenues vestimentaires, robes courtes ou longues, couvre-chefs, cadeaux apportés au roi…
D’énormes têtes doubles de taureaux ou griffons s’accrochent au haut des colonnes ou sont tombées au sol exposées derrière des vitres protectrices.
Pour avoir une vision globale, nous grimpons au tombeau d’Arta Xerxès avant de reprendre le véhicule à moteur. Nous croisons un couple de vieux espagnols qui nous parlent en français de… La Mure.
Des bas reliefs magnifiques représentent des combats de lions et de taureaux, les différents peuples reconnaissables à leurs tenues vestimentaires, robes courtes ou longues, couvre-chefs, cadeaux apportés au roi…
D’énormes têtes doubles de taureaux ou griffons s’accrochent au haut des colonnes ou sont tombées au sol exposées derrière des vitres protectrices.
Pour avoir une vision globale, nous grimpons au tombeau d’Arta Xerxès avant de reprendre le véhicule à moteur. Nous croisons un couple de vieux espagnols qui nous parlent en français de… La Mure.
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