mercredi 8 octobre 2014

Iran 2014. J3 au matin. Persépolis.

Il faut partir  de Shiraz tôt ce matin et exceptionnellement le restaurant ouvre ses portes à 7h.
Nous sommes les seuls clients.
Au check point à la sortie de la ville, M. Ali, notre chauffeur, doit enfiler un pull sans manche ornementé d’épaulettes dignes d’un commandant.
Durant le trajet sur une autoroute bien chaussée, nous en apprenons un peu plus sur le pays dont la silhouette a une forme de chat assis. Sur la carte figurent la route de la soie, celle de Marco Polo, le trajet des Moghols… A l’Est l’on parle le turc, la région du Sud est riche en pétrole, dans le Sud Est une partie de la population vit du trafic de drogue.
Nous arrivons à Persépolis dont la construction remonte à 500 ans avant JC.
Sous les ordres de Darius  la cité a été édifiée par des ouvriers  venus de toutes les satrapies de l’empire. Elle fut détruite par Alexandre le Grand en 331 av JC.
Vers 9h, le soleil chauffe déjà fort, le parking immense n’offre aucune possibilité d’ombre. Munis de bouteilles d’eau, nous nous lançons dans la visite n’apercevant d’abord que les colonnes qui dépassent et le grand escalier qui y mène.
La grande « porte des nations » en impose et annonce d’entrée les particularités de ce site patrimoine de l’UNESCO où le shah Mohammad Reza Pahlavi donna de somptueuses fêtes en 71, ce fut son chant du cygne.
La porte des nations était un passage obligé des délégations venues faire allégeance chaque année au roi  Darius, il reste deux énormes colonnes avec des sculptures de taureaux ailés à tête humaine ; l’apadana (salle d’audience) le palais de Darius, de Xerxès, le palais des 100 colonnes, un harem et une banque composaient le lieu.
Des bas reliefs magnifiques représentent des combats de lions et de taureaux, les différents peuples reconnaissables à leurs tenues vestimentaires, robes courtes ou longues, couvre-chefs, cadeaux apportés au roi…
D’énormes têtes doubles de taureaux ou griffons s’accrochent au haut des colonnes ou sont tombées au sol exposées derrière des vitres protectrices.
Pour avoir une vision globale, nous grimpons au tombeau d’Arta Xerxès avant de reprendre le véhicule à moteur. Nous croisons un couple de vieux espagnols qui nous parlent en français de… La Mure.

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