lundi 6 octobre 2014

Shining. Stanley Kubrick.

Dès le générique aux accents d’un Dies Irae, nous allons vers les sommets.
Il m’a pourtant fallu des stratégies Hitchcockiennes et une mauvaise foi inattaquable même par une quelconque tronçonneuse pour que l’on m’accompagne vers ce monument de l’horreur, où Nicholson est ébouriffant.
Tout est clean dans l’hôtel  isolé dont la démesure va perdre le couple avec enfant qui doit garder le bâtiment pendant la période hivernale.
Nous sommes pris dans le labyrinthe du récit du réalisateur qui a embrassé tous les genres et à chaque fois produit un film qui a fait date.
Celui là est de 1980 et des interprétations concernant l’holocauste, le génocide des indiens ou les premiers pas de l’homme sur la lune ont été avancées, pourtant en tant que film de fantômes, nous pouvons l’aimer.
 « Shining est un film optimiste. C'est une histoire de fantômes. Tout ce qu'il dit c'est qu'il y a une vie après la mort, c'est optimiste »
Même si l’unique phrase réitérée de l’écrivain  à la hache frappant par ailleurs sur sa machine à écrire dans une salle trop vaste :
« All work and no play makes Jack a dull boy ».
« Beaucoup de travail et pas de loisir font de Jack un triste sir »
est traduite en « un tien vaut mieux que deux tu l’auras » assez éloigné de l’original.
Nous sommes derrière le vélo de Danny le petit garçon médium qui parcourt les couloirs frénétiquement et Jack qui apparait derrière la porte fracassée peut fournir le poster de nos nuits quand nos yeux sont écarquillés.

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