Pour avoir, avec mes compagnons de
voyage, croisé depuis nos 4X4 ces marcheuses du bord des routes d’Afrique ou d’Asie aux
invraisemblables chargements, je viens de recevoir ce livre de 95 pages sous
titré : « le poids de la vie ».
Dans un dispositif de
photographe des temps anciens, la photographe au joli nom a transcendé la peine, la pesanteur, sans
tomber dans l’onirisme en faisant poser ses modèles devant des toiles tendues
dont la texture est bien visible et les a fait jouer avec leurs chargements qui
prennent des dimensions ludiques, poétiques, complices.
La métaphysique passe ici au delà de l’anthropologie, la
créativité dépasse le témoignage. Sous une couverture toilée, la beauté rejoint
la douce fantaisie, les visages graves voisinent avec des timidités et des fous
rires.
Dans la diversité des propositions, difficile de choisir une
image pour illustrer cet article, entre des éthiopiens aux caisses de
plastique, des népalais portant leur famille au pied de poteaux de basket, des
boliviens ou des japonais, des indiens ou des brésiliens, révélés par un regard
original sans apprêt.
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