Thom a beau être dessiné avec un simple trait pour les
jambes, nous partageons sa flemme, d’autant plus que les dents du râteau sont
tordues et lorsqu’il se sera enfin décidé à les rassembler en tas, Billy Joël,
le chien de sa compagne va les disperser.
Elle seule travaille et peut reprocher à son compagnon :
«Tu ne te bouges jamais que sous la contrainte».
Ce n’est que le début d’une courte histoire grinçante avec
des problèmes de voisinage et de chiens, de travail et d’un ailleurs : un
mot laissé sur la table.
Bref et bien mené comme une nouvelle où il est question du
temps qui passe et creuse les solitudes, le dessin met de l’humour quand il s’agirait
d’accablante monotonie.
La force ( d’inertie) des choses.
Fin d'une utopie, Guy ?
RépondreSupprimerDieu, que les périodes de fin d'utopie sont noires...
Comment avons-nous pu perdre collectivement de vue que le quotidien est fait de gestes répétés, et.. A REPETER, qui plus est, dans un monde où le terme est, pour beaucoup de choses... la mort ?
Est-ce si.. grave que cela, la "monotonie" du quotidien ?
Pourquoi ne parvenons-nous pas à.. NOUS y intéresser ?
Vaste question...