Là, les politiques sont mafieux, la justice n’est pas mieux
que l’église : sans espoir.
Le ténébreux a ses beautés, comme les rochers et l’herbe
rase dans les lumières du petit matin, nous sommes en route vers l’usine où les femmes
vident des poissons, et à la tombée des jours imbibés de vodka désespérée. Les belles lumières, depuis une véranda ou dans
une église en ruines, ne réchauffent pas les solitudes qui finissent le nez dans
l’eau froide. Si certains critiques ont vu de l’humour, je ne n’ai rien décelé
de tel dans ce russe noir, puissant et magnifique.
Le film me fait envie, et peur, en même temps.
RépondreSupprimerOui, à la tragédie, à la belle, à la puissante qui peut nous donner un miroir... un minimum noble de la condition humaine.
Non au glauque qui se complaît dans une peinture soi-disant réaliste des hommes et des femmes.