J’ai regretté de ne
pas avoir assisté au final du défilé place Bellecour parce que les images vues
sur internet sont impressionnantes.
Le défilé de cette année dont j’avais vu pas mal de versions
préalables http://blog-de-guy.blogspot.fr/2012/09/le-defile-ouvre-la-biennale-de-la-danse.html jusqu’à ce dixième anniversaire, était encore
très fort.
La formule anniversaire ne pousse en principe guère vers la
nouveauté mais plutôt vers l’évocation à connotation nostalgique, pourtant
l’assortiment d’images familières et de nouveautés a bien convenu à mes sens
blasés pour cette dixième édition.
Certes l’inspiration brésilienne est fondatrice mais les sons hip hop et électro
ont colonisé toutes les troupes venues de la région Rhônes Alpes.
300 turinois sont venus renforcer les MJ lyonnaises autour
de marionnettes, pièces identitaires par ici, bien accordées à l’évocation
d’ « honorables délégations » gratinées.
Il parait que c’est
devenu également une spécialité lyonnaise d’associer d’une façon aussi
massive amateurs et professionnels
autour de la danse.
Et pour jouer avec les costumes, les rythmes parmi quinze groupes
qui mélangent toujours vieilles et jeunes, maigres et gros : quand on a
dix ans, l’esprit d’enfance est là bien sûr, et le charivari coloré joyeux va
de soi.
Mais derrière un globe terrestre aux couleurs chatoyantes,
j’ai perçu quelque gravité avec certaines évocations. Sous les fumées qui
appartiennent de plus en plus aux spectacles, des voiles recouvrent quelques
visages, et si les masques de la mort sont encore ludiques, Chaplin lui-même
pointe sa canne vers « nos faiblesses et nos illusions ».
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